[Ce texte a été automatiquement traduit]
Avec la proposition de l’Union européenne sur l’IA qui doit être lancée ce trimestre, l’Europe a l’occasion de montrer au monde qu’une véritable innovation ne peut naître que lorsque nous pouvons être sûrs que chacun sera protégé contre les violations les plus néfastes et les plus flagrantes de nos droits fondamentaux. Les industries européennes, des concepteurs d’IA aux constructeurs automobiles, bénéficieront grandement de la sécurité réglementaire qui découle de limites juridiques claires et de conditions de concurrence équitables.
La société civile en Europe – et dans le monde – a souligné le besoin urgent de limites réglementaires aux déploiements d’intelligence artificielle qui restreignent les droits de l’homme. UNI Europa a soulevé la question dans sa prise de position qui traite notamment de l’impact de l’IA sur le lieu de travail.
Il est essentiel que la prochaine proposition de règlement aborde sans équivoque la question de l’autorisation de la surveillance biométrique de masse, de la surveillance des espaces publics, de l’exacerbation de la discrimination structurelle, de l’exclusion et des préjudices collectifs, et de l’entrave à l’accès aux services vitaux tels que les soins de santé et la sécurité sociale. La législation sur l’IA doit garantir un accès équitable à la justice et aux droits procéduraux, et doit s’attaquer à l’utilisation de systèmes d’IA qui interfèrent avec nos comportements et nos pensées ou les prédisent. Il est essentiel que nous établissions un cadre législatif qui fixe des lignes rouges concernant la manipulation ou le contrôle du comportement humain et les menaces associées à la dignité humaine, à l’agence et à la démocratie collective.
Lisez la lettre ouverte cosignée par UNI Europa et partagée par European Digital Rights avec 60 organisations de la société civile ici.